Toulouse - Albi : Airbus et le Canal du Midi

du Samedi 26  au Mardi 29 Septembre 2015


Samedi 26 septembre, c'est le départ de Nantes pour 30 Aréclistes en direction de Toulouse, «la ville rose». Tout se déroule bien, ou plutôt le car roule bien jusqu'à Bordeaux, pays du vin et des bouchons. Il nous faut trois heures pour nous extraire du goulot dans lequel nous nous sommes engouffrés. Par conséquence, l'apéritif d'avant déjeuner et le repas nous sont servis à 16h30 et la visite de Toulouse est supprimée. Mais qu'à cela ne tienne, il fait beau. La journée se termine par l'arrivée à St Lys, lieu d'hébergement pour tout le séjour.

Dimanche matin, pour nous rendre à Albi dite «la rouge», nous empruntons l'autoroute du pastel. Irène, notre guide passionnante et passionnée, nous donne un cours d'histoire et de botanique sur le pastel.  Pendant ce trajet en car, nous avons aussi un cours sur les croisades contre les Cathares. Nous apprenons qu'Albi fut la seule ville épargnée grâce à l'évêque de l'époque qui se porta garant de ses habitants en affirmant qu'aucun n'était cathare. En entrant dans Albi, notre regard est attiré par la monumentale cathédrale Sainte Cécile. C'est une grande forteresse de la foi en briques rouges. Après avoir admiré l'extérieur, nous entrons. Notre visite est rythmée par une répétition d'avant concert de l'orchestre à cordes de la Garde Nationale. Cela explique pourquoi nous avons été accueillis par des gendarmes  à l'entrée de la cathédrale. Insolite n'est-ce pas ? En sortant, nous  surplombons le jardin à la française au pied du palais Berbie aujourd'hui musée Toulouse Lautrec. De là, nous avons une vue panoramique sur la Tarn et le Pont Vieux bientôt millénaire (1135). Au fil de notre promenade dans la ville, nous pouvons lire, sur les vitrines, des maximes du peintre albigeois.  Nous quittons Albi pour une dégustation des vins de Gaillac. Nous apprenons que cette région a été la première à champagniser du vin.



Pour le troisième jour, nous allons essayer de rattraper le temps perdu dans les bouchons. Nous prenons la direction de la «ville rose» et plus précisément du site d'Airbus-aéroport Toulouse-Blagnac. Avant d'entrer sur le site, nous regardons de vieux coucous, de plus récents : un Concorde, une Caravelle, un Fouga Magister, bien  petit au pied des deux autres. Au travers d'une galerie nous observons trois A380 assemblés en vérification technique. Du haut d'un belvédère, nous avons vue sur le parking où sont rangés les avions subissant les derniers essais et ceux en attente d'être livrés aux différentes compagnies. Des vidéos sur l'assemblage, les premiers essais... complétent notre curiosité. Nous regagnons alors le hall d'entrée pour récupérer notre appareil photo. Il fallait forcément montrer patte blanche ou plutôt carte d'identité pour accéder au site.
Il est temps de se diriger vers le centre de Toulouse pour découvrir différents sites : la basiliques St Sernin, l'église Notre-Dame du Taur, place du Capitole. Nous entrons dans la mairie pour admirer la salle des Illustres, la cour Henri IV. Nous pressons le pas pour atteindre le quai où nous embarquons  sur un bateau mouche pour une petite croisière sur le canal de Brienne et la Garonne. Nous pouvons constater que Toulouse est une ville d'eau car quatre cours d'eau la traversent : l'indomptable Garonne, le canal du midi, le canal latéral à la Garonne et la canal de Brienne. En passant, nous faisons un premier petit clin d'œil à Claude Nougaro. De son modeste balcon de bois, il pouvait admirer la Garonne. Voici le deuxième clin d'œil : à Nantes les vélos loués aux Nantais s'appellent «les bi-cloo» et bien à Toulouse, ce sont les «vélôToulouse».

Nous regagnons le car pour finir la visite de la ville. Ah ! Comme c'est bizarre, un bâtiment de pierres blanches : la gare Matabio. Elle a une architecture de style bordelais. Dans la région, la brique est le matériau le plus courant et le moins cher. On peut y ajouter des galets et si l'on est riche on y ajoute des pierres taillées.

Mardi, c'est déjà le jour du retour, mais avant de partir, nous retournons sur le canal du Midi où est amarrée la maison de la violette.. Et oui ! La maison de la violette est installée dans une péniche. Ses deux hôtes nous retracent l'histoire de la violette de Parme qui a fait de Toulouse la capitale de la violette pendant un siècle. En 1956, de fortes gelées détruisent toute la récolte. Hélène Vie, une dame toujours vêtue de violet, a repris cette culture sous serre cette fois. La violette de Parme très odorante peut avoir jusqu'à trente pétales. Après une dégustation et quelques achats , nous quittons la péniche et la bonne odeur de violette. Il est l'heure de reprendre le car pour le trajet retour vers Nantes qui se fera sans encombre.
M. M.