| Au petit matin, le car Richou, « qui voyage avec nos sous » emmène 31 Aréclistes, direction Bordeaux. Un bon petit déjeuner nous est offert à l’aire Poitou-Charente. Bon, ça commence bien ! Vers midi, nous arrivons à Bordeaux-Lac, pour un déjeuner généreux : foie gras, magret de canard, gratin, croustillant et fromage de chèvre, nougat glacé, café. |
| Bordeaux. Nous laissons la base
sous-marine, pour atteindre le quartier de Chartrons, sur les bords de la Garonne.
Nous admirons au passage le pont Chaban-Delmas, les quais, bien restaurés, où
se succèdent des hôtels particuliers de la fin du XVIIIème , le célèbre Pont de
Pierre, puis Cenon , le quartier nouvellement rattaché à Bordeaux, la Porte de
la Grosse Cloche et enfin , nous découvrons le Grand Théâtre, situé Place de la
Comédie. Il se distingue par son péristyle à l’antique, surmontée d’une
balustrade ornée de neuf muses et de trois grâces.
Longuement commenté, le Monument aux Girondins fut érigé fin XIXème à la mémoire des hommes décapités en 1792. Une colonne de 50 mètres de haut soutient La Liberté brisant ses chaînes et surplombe deux remarquables fontaines en bronze : des chevaux marins y tirent les chars du Triomphe de la République et celui du Triomphe de la Concorde. |
Le car nous attend sur
l’esplanade des Quinconces, immense parc à voitures, plantée d’arbres,
autrefois en quinconce, d’où son nom.
Et là, il est 5 heures, Bordeaux est en éveil et nous aussi, mais nous embarquons sur le princesse d’Aquitaine, où nous attend un personnel très prévenant. Certains s’installent dans leurs cabines mais d’autres, qui n’en ont pas fini avec Bordeaux se pressent à pied vers le miroir d’eau, la Grosse Cloche, arpentent la rue Sainte Catherine et ses boutiques, entrevoient la cathédrale, traversent la Place des Quinconces et reviennent à l’heure, pour le cocktail de bienvenue sur le bateau et la présentation de l’équipage. |
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| Princesse d’aquitaine et Haut Médoc. C’est un beau bateau
confortable : 110m de long, 10,40 de large, 69 cabines, 25 membres d’équipage,
de trois nationalités : française, portugaise et hongroise ! Ah, les
filles de l’Est !
Un bon restaurant, un grand salon-bar : formule all-inclusive bien agréable et chaque jour un nouveau cocktail. Pendant la navigation vers Pauillac, un groupe dynamique s’entraîne à la gym douce sur le pont, pendant que d’autres profitent d’un peu de soleil et du farniente. Puis, un œnologue nous explique « la règle de trois », conférence, suivie d’une dégustation. Nous accostons à Pauillac et notre car circule dans le Haut Médoc, entre des vignes et châteaux aux noms évocateurs : |
châteaux
Latour, St Julien, Beaucailllou, Beychevelle… Nous faisons un arrêt au
Château Lanessan, malheureusement, le guide n’est pas pour nous. Nous
poursuivons vers Fort Médoc, puis nous arrivons au château Margaux et là,
chacun peut mesurer l’importance de ce domaine ! Nous y apercevons
beaucoup de machines à vendanger. Il fait chaud, c’est samedi et nous ne voyons
que très peu de vendangeurs. Nous rejoignons ensuite Blaye, en remontant la
Gironde.
En soirée, le spectacle donné par l’équipage, dans une ambiance généreuse et sympathique, nous enchante. |
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| Blaye et Bourg, sur la Dordogne. Par la route de la
corniche, nous admirons d’agréables jardins, d’anciennes maisons de pêcheurs,
quelques habitations creusées dans les falaises calcaires et aussi, comme dans
les Pays de Rets, des pêcheries : curieuses cabanes avec leurs carrelets,
perchées au-dessus de l’eau. Une promenade dans le bourg de Bourg, avec son lavoir,
un coup d’œil dans le bec d’Ambès et nous voilà bientôt de retour à Blaye.
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La citadelle de Blaye, construite par Vauban, était destinée à protéger Bordeaux des envahisseurs. Un guide passionné et passionnant, nous explique les différents points stratégiques et l’histoire liée à cette forteresse. De retour au bateau, nous déjeunons et remontons la Dordogne, en passant sous les ponts de Saint André de Cubzac, patrie du Commandant Cousteau, pour arriver à Libourne. Puis chacun se prépare pour le superbe dîner de gala et la soirée dansante. |
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| Saint-Émilion. Après le mascaret, nous
débarquons pour une visite, en car, à Saint-Emilion, petite cité connue pour
ses vins, un peu moins peu moins pour son ensemble troglodytique. Le moine
fondateur y vivait dans une grotte. Nous visitons également les catacombes et
l’église monolithe, la plus vaste d’Europe. Puis nous découvrons le Château
Champion, où la guide, copropriétaire, nous expose, avec compétence. La
complexité du monde viticole, du travail de la terre, (des cépages, soins,
vendanges manuelles ou pas, assemblages..) à la vente des bouteilles. Suivent
la dégustation et le retour au bateau, à Libourne.
Pendant la navigation jusqu’à Bordeaux, certains se prélassent sur le « Sun Deck », pendant que d’autres s’activent pour des parties de belote enflammées ou |
résignées, d’autres encore s’entretiennent avec un peu de gymnastique, douce ou tonique, ou se plongent dans la lecture ! Le temps se gâte et, nous avons même un bel orage, suivi d’une grosse averse, mais peu importe, nous allons dîner. En soirée, nous apprécions le tour panoramique de Bordeaux illuminée, et tout particulièrement la Place de la Comédie et le Port de la Lune où est amarré notre « Princesse d’Aquitaine ». La fameuse « Hermione », réplique de la frégate du Marquis de La Fayette, n’y accostera que quelques jours plus tard. |
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| Arcachon. Une visite guidée nous fait découvrir cette célèbre station balnéaire, divisée en quatre quartiers : La ville de printemps, dans le parc Pereire, avec sa belle plage de sable blond. La ville d’été avec ses terrasses et commerces, son casino et son front de mer. La ville d’automne avec son port de pêche (ses pinasses et chalutiers) et son port de plaisance. La ville d’hiver et ses luxueuses villas de la fin du XIXème parées de dentelles de bois sur les pignons, balcons, escaliers extérieurs… |
Pendant que le groupe fera une halte dans le Parc mauresque, sur les traces de l’ancien casino, à l’architecture inspirée de l’Alhambra et de Cordoue, quelques intrépides suivront Marcel, attirés par l’Observatoire Sainte Cécile, œuvre de Gustave Eiffel. Après un copieux repas, au « Bistrot », le conducteur nous gratifie d’une rapide excursion à la dune du Pilat (Pyla) Puis c’est le retour vers Nantes, Joli coucher de soleil sur la Vendée et la « Bretagne historique » ! M. Q.
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