Heraklion le 1er
juin 2010
Chers amis Comme le temps passe vite ! Déjà quatre jours
depuis ma dernière lettre et je n’ai pas pris le temps de vous envoyer de mes
nouvelles. Il faut dire que les journées sont bien remplies et que le soir, en
rentrant, la piscine est très tentante. Mais revenons à ce voyage.
Heraklion : d’abord le musée
archéologique ! Quel choc : me voila replongé 4000 ans en arrière.
Voir de mes yeux une quantité d’œuvres minoennes jusqu’à présent entraperçues
sur le papier des livres d’histoires ou d’encyclopédies ; l’appareil photo
chauffe car, sans flash, je peux tout photographier. Quelles merveilles :
le rython (vase) à tête de taureau, la déesse aux serpents, la « parisienne »,
les jeux rituels de taureau, la fresque des dauphins et le disque de Phaistos –
toujours pas déchiffré - et puis , bien
sûr, des statues grecques et romaines. Le retour au 21e siècle est
presque difficile. Mais nous ne nous éternisons pas dans ce siècle car nous
voici devant la fontaine Morosini (vénitienne) puis la loggia elle aussi
vénitienne et l’église St Marc – d’abord basilique vénitienne puis
mosquée turque et maintenant salle de concerts et d’expositions - plus bas la
cathédrale St Tite, disciple de St Paul et premier évêque
de Crète, dont on conserve le crâne dans un précieux reliquaire, et
plus bas encore l’arsenal vénitien à galères et le fort vénitien. Revenons maintenant
à ce siècle pour musarder dans la rue 1866 c’est à dire la rue du marché en
plein air, haute en couleurs et senteurs. L’après-midi, la visite du palais de
Knossos, puis le lendemain celui de Phaistos permettent d’approfondir un peu plus notre connaissance
de cette civilisation minoenne pacifique et raffinée, et 4000 ans après on
pense avoir tout inventé !? J’arrête de philosopher pour vous parler aussi
de ce qui a rempli nos journées.
Je crois qu’il va m’être difficile de tout vous
raconter, tellement les images se bousculent dans ma tête. Le mieux sera que
vous veniez à la maison pour voir ça sur grand écran. |