Pays de Retz et Vignoble


Rencontre de Printemps à Vertou - Haute Goulaine - Le Pallet - 16 mai 2024

Printemps - Vertou

Album Photo
Balade pluvieuse à la Chaussée aux Moines à Vertou
Visite de l'église de Vertou animé par notre ami Hervé .
Repas convivial au restaurant "Le Vigneron" avant la visite guidée du "Musée du Vignoble au Pallet. suivi d'une dégustation de Muscadet.


Les aréclistes du secteur Vignoble/pays de Retz s’attendaient à une belle journée ensoleillée. Perdu : il pleuvait ! Déception vite comblée par l’accueil des organisateurs : M.P Merlet et M.C Pelissier et de notre présidente, déjà sur les lieux, avec petits gâteaux et boissons chaudes. On essaie de découvrir-comme prévu- le parc de la Sèvre. La Genette a suscité des regrets chez certains : ils auraient bien voulu descendre le toboggan voire la tyrolienne ; après cela, ils ont pu admirer la fresque du peintre de renommée mondiale : A.Thomas. Les parapluies furent nécessaires pour la visite de l’écluse, de sa passe à poissons et de sa chaussée aux Moines. Mais nous n’étions pas au sec. Alors en voitures pour les trésors de l’église de Vertou. Ce qui a retenu l’attention des visiteurs : d’abord le ciborium inhabituel (sauf à Vallet) ; la chaire sculptée, mais assemblée sans clous. Et puis les deux orgues avec possibilité de mettre son nez dans l’intérieur du plus ancien. Enfin comme il fallait tester son souffle : monter une soixantaine de marches pour voir le mécanisme de l’horloge fonctionner et nous assourdir pour moins le quart avec des cloches puissantes juste au-dessus de soi.
Dessert supplémentaire : continuer à monter et s’étonner en voyant la réplique-à notre échelle-de la forêt charpente de N.D de Paris. Merci à Hervé Pélissier pour ce cadeau !...
Mais déjà il est l’heure de rejoindre l’hôtel de la Louée, route de Clisson et son restaurant le « Vigneron ».Nous ne serons pas déçus par le menu qui a permis à chacun de se sustenter dans une ambiance fraternelle : Ah les souvenirs…
Mais c’est bientôt l’heure de notre rendez-vous au Pallet. Qu’est-ce qui peut bien nous attirer dans cette modeste localité du sud loire : Le souvenir d’Héloïse et Abélard et leur triste romance ?Ou plus actuelles, la personnalité charismatique de J.M Roussière et de sa fameuse Banque Humanitaire qui secourt dans les points chauds du globe ? Eh bien non, on va se contenter du Musée du Vignoble Nantais. Il y cependant plus de 500 objets à voir pour une visite qui va durer 90 minutes !
Il est vrai que nous avons affaire à un bon guide, passionné, et ouvert aux questions. Si vous l’écoutez, vous saurez tout, vous saurez tout sur... la viticulture. Savez-vous que la vigne était cultivée il y 5000 ans en Égypte, puis dans l’empire romain et en Grèce, enfin plantée à Marseille. Au 6eme siècle, St-Martin de Vertou aurait organisé le vignoble. La vigne est habituée à des sols variés. Ex
 : le granit à Clisson, le gravo au Pallet. Vous savez que le plant « melon de bourgogne » donne le muscadet et celui de la « folle blanche » le gros plant. Vous avez oublié que c’est en 1936 que l’appellation « muscadet » a été attribuée. Vous n’avez jamais su que l’AOC est une appellation française et que l’AOP une européenne. Si vous avez bien suivi vous pourrez faire la taille de la vigne au printemps-à dix yeux d’un côté mais en laissant deux autres de l’autre côté pour les pousses de l’an suivant. On peut aussi être incollable-ou presque -sur les contrats entre propriétaires et vignerons surtout quand on voit les contenants du moût qui servaient au solde. On peut aussi admirer le premier tracteur enjambeur bricolé par un vigneron du coin. Dans la même pièce se trouve une toute première machine à vendanger autonome. Ce qui a fait le succès de ces machines très onéreuses, ce sont les vigneronnes qui y voyaient un moyen de raccourcir l’entretien-gîte et couvert- des vendangeurs(d’abord ouvriers du coin, puis chômeurs, étudiants et migrants) nécessaires aux vendanges. Il y aurait beaucoup à dire sur les sécateurs et les différents pressoirs. Mais  on ne saurait oublier les maladies qui s’abattent sur la vigne : le terrible Phylloxéra qui raya presque tout le vignoble français, l’oïdium et autres .D’où les fameux traitements dont vous avez entendu parler. Les exploitants se mettent au bio. Tout évolue dans ce métier : ainsi on est passé de 9000 plants à l’ha à 6500. Mais il y a aussi les catastrophes naturelles qui peuvent mettre à mal une exploitation : la grêle, le gel. Certes vous avez pu voir les champs éclairés à la bougie ; c’est peut-être artistiquement beau mais songez à la détresse d’un vigneron qui peut perdre toute une année de travail en quelques heures.
Pour ne pas clore sur une note trop triste, sachez que nous avons terminé sur la dégustation, avec modération, d’un excellent muscadet (ou son pendant jus de fruit) accompagné de la brioche qui a marqué l’éclatement de notre petit groupe.
Merci au groupe d’accueil !

D. Chanson




 


Galette des Rois à Vertou - 24 janvier 2024

Galette - Vertou

Album complet


Rencontre de Printemps à Machecoul - 4 mai 2023

Printemps - Beaumont Fresnay

Album M-Thérèse V.
Album J-Pierre B
Album E Huteau Abbaye de la Chaume
Les participants peuvent ajouter des photos.
Les visites du jour :

Abbaye de la Chaume. Machecoul

2 voitures seulement pour aller voir l’abbaye, ou plutôt ce qu’il en reste.

1) Un joli pigeonnier, bien restauré par les compagnons du Tour de France. À l’intérieur on est devant ure échelle vrillée qui peut tourner sur un axe central permettant d’atteindre les quelques 600 nids disposés dans la paroi circulaire. Les moines avaient ainsi dès le 16ème siècle de la viande fraîche et du guano à vendre. Mais comment s’arrangeaient-ils avec les paysans d’alentour car les 600 couples de volatiles devaient prendre plus que leur dime lors des semis et des récoltes ? Question occupation du local, ce sont deux chouettes qui squattent : l’engrais n’a plus un rendement comparable et la théorie du grand remplacement ne tient pas !

2)Sur l’espace on peut encore remarquer une croix « blanche », donnée récemment par un membre du Rotary-club. Elle indique la place de l’abbatiale...

3) Un autel en pierres à l’origine douteuse. Des buis, en mauvais états, et des charmes permettent de deviner l’architecture des bâtiments disparus. Car les bâtiments ont été vendus après 1793 pour être démolis et les pierres vendues pour des constructions privées. Au-delà du long mur d’entour avec deux grands ronds vides, se situaient les viviers. L’amicale, l’ASAC, qui s’occupe des ruines a réalisé des travaux d’archéologie avec des moyens modernes. On a ainsi pu déterminer la présence d’un souterrain sous le réfectoire des moines et une pièce assez énigmatique non loin de l’église. Il faudrait d’autres investigations mais l’amicale n’a pas le sou. De toutes façons, les archives sont rares : le monastère était déjà en déliquescence vingt ans avant la révolution et le dernier prieur s’était exilé à Vertou en emportant toutes les mémoires qui pouvaient dater de l’origine de l’abbaye (1055) et il les a brûlées car il avait « juré » foi à la révolution. Le terrain est récupéré par la municipalité qui y présente ses fêtes communales (de chevalerie entre autres).

Il paraît que les moines pouvaient, à l’origine, vers 1065, voir la mer très proche. Avec la montée des eaux, suite au climat déréglé, la mer reviendra-t-elle ?

Pour les amateurs d’histoire locale, tapez « abbaye de la Chaume, Machecoul »

D.Chanson