Pour le premier groupe, c’était l’étude de
l’architecture au Moyen-âge. Une vidéo, très bien faite, a détaillé la
construction du château, au XVème siècle, et son aménagement en logis habitable
par le Seigneur du Lieu. La partition de la chapelle entourée de fossés a paru
bizarre : il est vrai que pour se livrer à la recherche de la pierre
philosophale il fallait à l’époque des lieux particuliers. Malgré des
explications claires, je doute que cela ait éveillé des vocations. Les Peï et
autres architectes modernes n’auront pas de rivaux.
Le deuxième groupe s’est passionné pour les armes du Moyen-âge. C’est « trop », comme diraient nos petits-fils de voir, toucher, voire expérimenter, les armes que les soldats de Jeanne d’Arc et de son Maréchal, Gilles de Rais, utilisaient sur les ennemis anglais. Mais porter une cotte de mailles de plus de 20kg et des armures encore plus lourdes, avec un casque en fer n’a rien à voir avec un défilé de mode contemporain. Cette présentation a permis de se remémorer des mots : le trébuchet, l’arbalète, ou des expressions telles que : « se tenir à carreau », « le défaut de la cuirasse »... Mais là encore, pas d’émules aux stratèges de la guerre. Le troisième groupe a écouté, effaré, la triste histoire de celui qu’on nomme, à tort paraît-il, « Barbe-Bleue ». Comment un jeune homme, apparemment intelligent, compagnon de la Pucelle, a-t-il pu devenir un monstre au point de tuer au moins 140 enfants (on rapporte que 250 ont disparu à l’époque dans la contrée) ? |
Il était temps alors de s’aérer
et de voir les démonstrations de combat à cheval ou à pied du Moyen-âge dans
l’enceinte du château. Le vent, assez violent, n’a pas dévié les flèches des
arbalètes ni les envois des catapultes. Et deux seigneurs se sont affrontés
dans des joutes loyales.
Les appétits étaient éveillés. Aussi les 3 kms vers Torfou ont été vite avalés (bien sûr quelques personnes n’ont pas su tourner autour de la colonne et ont eu un peu de retard). Mais, à « la clé des champs », l’apéritif se dégustait bien et le repas encore mieux : l’atmosphère était excellente. Après ces agapes, retour à l’église de Tiffauges pour une messe. Auparavant G.Foulonneau, un arécliste vendéen, nous avait donné des explications sur une figure du catholicisme de Tiffauges. St Senoch, qui, comme bien souvent, n’a pas été « prophète en son pays » puisque son don de guérisseur n’a pas opéré à Tiffauges ! Les participants ne pouvaient que terminer par un pot d’adieu dans les Halles tout en en papotant sur leur ancienne vie. « Quand un instit rencontre un autre instit, qu’est-ce qui se débite : des histoires d’instits ». |
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Les corneilles ont leur réponse : les adhérents de
l’Arecla sont venus passer une merveilleuse journée d’amitié dans le Vignoble
(ou plutôt son extension en Vendée ), bien réussie. Merci aux organisateurs. D. Chanson
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