Visite piétonne et Écomusée de Saint Nazaire
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A PIED, ON VOIT MIEUX… …surtout guidé
par Marie-Jo Keraudren, arecliste nazairienne, ô combien experte sur une ville
qu’elle porte dans son cœur.
C’est devant l’ancien embarcadère du bac de Mindin que débute notre promenade culturelle. Là se dresse le mémorial de la déportation des 450 000 africains par les armateurs nantais, œuvre de J-C Mayo, artiste réunionnais, en particulier ses trois statues (l’esclave enchaîné, celui qui lutte pour sa libération et celui qui regarde vers l’avenir). A quelques pas, la « Terrasse panoramique » offre une magnifique vue sur Donges, Montoir, Cordemais, Paimboeuf et Saint-Brévin, le pont qui relie les deux rives. Les « triangles » de Felice Varini, artiste contemporain, matérialisent une « ligne horizontale » qui embrasse le paysage du port. Vision originale. |
En route vers le front de mer, c’est la découverte des « vieux quartiers » de Saint-Nazaire : le port de pêche, le « Petit Maroc », le « Building », « l’Usine Elévatoire », le « pont tournant » et le « pont levant ». Puis un arrêt devant trois monuments. Alors revient l’histoire récente si profondément inscrite dans la mémoire nazairienne. Celle de l’arrivée des Américains en 1917, le souvenir du sacrifice héroïque du commando de l’opération « Chariot » du 28 mars 1942 – elle permit de rendre inutilisable aux Allemands la forme Joubert - et le rappel du drame assez méconnu du « Lancastria » en juin 1940 (entre 3 et 6 000 morts). Il fit plus de victimes que le naufrage du Titanic. |
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La visite de « l’Écomusée » complète bien cette
promenade. Elle donne un aperçu plus général des « riches heures » de
cette ville. Une invitation à y revenir.
André B.
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